Ah le sable blanc… on l’aime autant qu’on le déteste hein ! C’est notre meilleur ami lorsque il est synonyme de l’été, mais on le déteste lorsque il vient se fourrer sur notre serviette. On a beau connaître son fameux marchand, ses origines reste quant à elles assez floues… Surtout en ce qui concerne les magnifiques plages de sable blanc des Maldives ou encore d’Hawaï. Elles ont certes de quoi faire rêver n’importe qui mais elle cache un secret pour le moins fascinant. Leur sable blanc ne provient pas de l’érosion de roches comme le sable noir par exemple. Mais s’il ne vient pas de l’érosion, d’où vient-il ?

Les plages de sable blanc paradisiaques

Connaissez-vous le nombre de grains de sable sur Terre ? Quelque 7,5 trillions d’après des chercheurs de l’Université de Hawaï en 2012. Le sable est principalement contenu dans les déserts de la planète mais aussi dans les plages. Cependant, tous les sables ne se ressemblent pas. En effet, il y en a du jaune, du blanc, du gris, du noir… Et cela dépend évidemment de leur origine.

Pour exemple, les plages des Caraïbes sont d’immenses étendues de sable blanc paradisiaques et elles ont de quoi faire fantasmer n’importe qui. Seulement il y a de quoi donner une autre tournure à ce rêve lorsque l’on apprend d’où vient la majorité de ce sable… Eh oui, le sable ne vient pas de l’érosion des roches mais de… déjections de poisson !

Le poisson-perroquet, une machine à produire du sable blanc

Le sable blanc de nos plages provient principalement d’un seul et même poisson en particulier.  Il est connu sous le nom de poisson-perroquet. On peut le trouver dans les eaux tropicales et subtropicales. Ce poisson aux couleurs plus qu’éblouissantes se nourrit en grande partie des algues qui recouvrent les squelettes des coraux et les coraux morts. Et c’est à cela que l’on doit nos plages de sable blanc.

En effet, le poisson-perroquet va utiliser sa puissante mâchoire afin de rogner et croquer les algues directement sur les coraux. C’est une bonne technique mais elle l’amène aussi parfois à avaler des petits morceaux de corail. C’est ici que va rentrer en jeu le poisson perroquet.

Comme il ne mange que les algues, le corail qu’il a avalé par erreur, lui, passe à travers son système digestif sans être utilisé. Il va être transformé en fins grains de sable blanc puis être rejeté en dehors de l’organisme du poisson. Le corail finira donc en un nuage de sédiments.

Ce processus représente 70% du sable blanc

Il semblerait que les poissons-perroquets soient à l’origine d’une production de sable plus importante qu’aucun autre procédé naturel. Les scientifiques estiment ainsi que jusqu’à 70% du sable blanc des plages auraient été excrétés par ces poissons.

Certaines espèces de poissons-perroquets sont capables de vivre durant plus de deux décennies sans que les capacités de leur dentition se réduisent. Imaginez donc la quantité de corail qu’un seul poisson pourrait broyer en 20 ans d’existence. Et donc imaginer la quantité de sable produit… Incroyable n’est-ce-pas ?

Toujours selon les scientifiques Hawaïens, un poisson-perroquet classique pourrait produire à lui seul une centaine de kilogrammes de sable fin chaque année. Le calcul est rapide : DEUX TONNES de sable ; C’est le nombre que peut produire un poisson perroquet en 20 ans d’existence. Pas mal pour un petit poisson de 30 cm hein ?

Il entretient aussi le récif corallien

Comme nous l’avions mentionné dans un autre article (suivez ce lien si vous souhaitez le lire aussi : https://www.balifabdive.fr/les-poissons-perroquets-a-bosse-de-lusat-liberty-wreck/), le poisson-perroquet permet aussi de protéger et d’entretenir la santé du corail et du récif corallien. En effet, Les algues figurent comme un des principaux dangers menaçant le récif corallien. En effet, celles-ci peuvent envahir le corail et l’asphyxier jusqu’à sa perte. C’est là qu’arrive le poisson-perroquet en véritable héros !

Le petit poisson permet un véritable entretien naturel et sans additifs du récif. Et ce n’est pas sa seule qualité… Le poisson-perroquet sait aussi parfaitement se protéger lui-même des menaces qui le guettent durant les longues nuits dans les eaux sombres.

La plupart d’entre eux se cachent dans des cavités pour s’abriter des éventuels dangers qui les pourchassent durant leur sommeil. Mais certaines espèces de poisson perroquet seraient pourvues d’un système de sécurité incroyable : un mucus à l’odeur désagréable ! Il le sécrète et l’utilise ensuite en bouclier naturel repoussant ainsi l’ennemi pendant qu’il roupille. Bonne nuit petit poisson perroquet…

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